• Superbe tableau réalisé par le peintre Paul Jouve (1866-1924) représentant deux perroquets des années 1930. Paul Jouve est un illustrateur et sculpteur français, passionné depuis son plus jeune âge par les animaux, en témoigne sa fabuleuse représentation de ces deux volatiles. Il est le plus célèbre peintre animalier de la période Art Déco. Les peintures originales de Paul Jouve sont rares et très recherchées. L'œuvre a été réalisée  sur papier grâce à différentes techniques à la fois sèches, le graphite et le fusain et humides, l'aquarelle, marquant la virtuosité technique de l'artiste. Ce tableau est signé "Jouve" en partie inférieure et certifié par Monsieur Dominique Suisse, l'ayant droit de Paul Jouve. Le montage d'origine a été réalisé par Havard Frères, le tampon de fournisseur étant au revers du panneau de montage. Le papier fort de l'œuvre est posé sur le panneau, mais n'est pas collé. Taille sans le cadre : 55.4 x 70.5 cm Taille avec le cadre : 83 cm x 68 cm profondeur : 5cm Pour plus d'informations sur Paul Jouve, cliquez ici.
    This stunning painting was created by the French artist Paul Jouve (1866-1924) in the 1930's and depicts two parrots. Paul Jouve was an illustrator and sculptor who had a lifelong passion for animals, as evidenced by his fabulous portrayal of these birds. He is the most famous animal painter in the Art Deco period. Original paintings by Jouve are rare and very much sought and looked after. The artwork was executed using different techniques including dry mediums such as graphite and charcoal, as well as wet techniques like watercolor showcasting the artist's technical virtuosity. The painting is signed "Jouve" on the lower part and certified by Mr. Dominique Suisse, the rightful heir of Paul Jouve. The mounting is old and was done by Havard Frères with the supplier's stamp on the back of the mounting panel. The strong paper of the artwork is laid on the panel but is not glued. Size without frame : 21.82 x 27.56 inches/55.4 x 70 cm Size with frame : 32.68 x 26.78 inches , depth 1.97 inches / 83 cm x 68 cm depth : 5cm For more informations about Paul Jouve, click here
  • Paul Colin (1892-1985) Projet d'affiche pour Air France Gouache sur papier Signée Années 50 Dimensions : H : 50 cm ; L : 30.5 cm Pour plus d’informations sur le créateur, cliquer sur son nom : Paul Colin
      Poster project for Air France by Paul Colin (1892-1985) Gouache on paper  Signed 1950s Dimensions : H : 19.69 in ; W : 12.01 in H : 50 cm ; W : 30.5 cm  For more information : Paul Colin
  • HAGENAUER (d’après), paire de statuettes porteuses d’eau, « femme girafe » Bronze à double patine noire et dorée Dimensions : 45 cm Paire de bronze représentant une africaine portant de l’eau. La femme présente un corps stylisé aux proportions élancées dégangeant une grande élégance. Les membres sont allongés, le dos courbé pour laisser apparaître et mettre en valeur les attributs féminins. Un léger mouvement se dessine dans les jambes, évitant l’effet statique et animant la figure. Les traits du visage sont stylisés et simplifiés. Le corps est en bronze à patine noire, sombre, ce qui met en valeur la ligne et les courbes.  Seuls les bijoux de cuisse, de cou, boucles d’oreilles et vase sont dorés ce qui relève les courbes et met en valeur le corps.  Cette paire est caractéristique du style de Karl Hagenauer (1898-1956), un célèbre designer autrichien, spécialisé dans la production d’objets en métal et en bois, reconnu pour ses œuvres modernes et stylisées. Ce modèle date des années 1970, où de nombreuses rééditions des classiques de Hagenauer ont été réalisées. Nous présentons également dans notre galerie un bronze grandeur nature du même modèle. 
    Stunning pair of African lady carrying water, in the style of Karl Hagenauer 1970’s, Bronze with double black and gilt patina, Dimensions : 45 cm / 17.72 inches Stunning pair of African women carrying water. The woman's body is stylized with elegant elongated proportions. Her limbs are elongated, her back curved, emphasizing her feminine attributes. The legs are in motion, adding dynamism to the sculpture. Her facial features are simplified. The body is cast in black bronze, which enhances the curves and lines. Only the jewelry is gilded, further accentuating the body. This pair is in the typical style of Karl Hagenauer (1898-1956), a renowned Austrian designer specialized in wood and metalwork, famous for his stylized and modern figures. We also feature in our gallery a life-size bronze of the same model.
  • Paire de serre livres modernistes En métal nickelé à base en marbre noir et agrémentés d'une sphère en verre translucide H : 14 cm ; L : 9 cm
    Pair of modernist bookends In nickel-plated metal with a black marble base and embellished with a translucent glass sphere Dimensions : H : 14 cm ; L : 9 cm H : 5.52 in ; L : 3.55 in
  •   Paire de fauteuils, travail moderniste Paire de fauteuils en bois et métal chromé, avec assise en contreplaqué, moulé entre deux montants arrondis pleins. Ces fauteuils proviennent d'un club d'hommes d'affaires de la région de Longwy. Circa 1927. Dimensions : H : 98 cm; L : 65 cm ; Prof. : 54 cm  
      Pair of modernist armchairs Pair of modernist armchairs made from wood and chrome-plated metal, with a plywood seat, between two rounded armrests. Circa 1927. Dimensions : H : 38.58 in. ; W : 25.59 in. ; D : 21.26 in. H : 98 cm ; L : 65 cm ; Prof. : 54 cm  
  •   P. ROQUE Affiche lithographique non entoilée de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925. Indochine. Imprimée par Edmond Bernard Paris. Très bon état, marges légèrement froissées, couleurs vives et fraîches. Dimensions : H : 121,2 cm; L : 80,4 cm
    International Exhibition of  Decorative Arts, by P. Roque Lithographic poster for the International Exhibition of Decorative Arts, from 1925. Printed by Edmond Bernard Paris. Excellent condition, minor creases in margins, bright and fresh colours.
    Dimensions : 
    H : 121,2 cm ; W : 80,4 cm
  •   Monique CRAS Gouache titrée Chasseur de mouflon - Hoggar Pinceau, encre noire, aquarelle et gouache représentant un homme assis Signée Monique Cras et datée 42 (1942) Dimensions : H : 40 cm ; L : 31 cm (sans le cadre) H : 67,3 cm ; L : 54 cm (avec le cadre)   Pour plus d’informations sur le créateur, cliquer sur le nom : Monique CRAS
    'Touareg in Hoggar' Gouache by Monique Cras, Art Deco, 1942.

    Gouache depicting a seated Touareg (also called blue man of the desert because of their indigo dyed clothing). The painting is signed Monique Cras, dated 1942 and titled 'Chasseur de mouflon dans le Hoggar' (Mouflon Hunter in the Hoggar). The Hoggar is a mountain range in southern Algeria.

    Dimensions : (with frame)
    H : 26.38 in. ; W : 21.26 in. ; D : 1.18 in.
    H :67 cm ; W : 54 cm ; D : 3 cm
    (painting)
    H : 35.35 in. ; W : 11.81 in. 
    H : 39 cm ; W : 30 cm
    For more informations : Monique CRAS
  •   Micao KONO (1876-1954) Nu en buste Huile sur papier contrecollé sur toile Signée et datée en bas à gauche 1933 Dimensions : H : 46 cm ; L : 38 cm Pour plus d’informations sur le créateur, cliquer sur le nom : Miçao KONO
    Beautiful reclining female nude by Micao Kono (1900-1979). Oil on paper pasted on canvas. Signed and dated XXXIII (33) in red bottom left. Dimension: 46 x 38cm (without frame), 52 x 44cm (with frame) Miçao Kono was a Japanese artist who came to Paris in the early 1920s. He painted in oils and watercolors, and also did a number of etchings. Micao Kono became famous with his nude portraits combining traditional Japanese style with the modernity of the Art Deco. His paintings were very popular in the Art Deco interiors. They were romantic and sensuous; his work is close to his Japanese fellow countryman Foujita. Kono’s technique was unusual as he used heavy white over which her painted his subject in pastel colors. Either by design or by the passage of time the white paint always shows signs of cracking.   For more informations Miçao KONO
  • Masque Dan-Guéré Côte d'Ivoire   Bois, patine d'usage noire, pigments, nombreuses clochettes en bronze, fibres végétales Première moitié du XXème siècle H : 24,5 cm ; L : 21 cm ; P : 10 cm.
    This exceptional mask belongs to the sought after Dan-Guéré mask family (Africa - Côte d'Ivoire/Ivory Coast). It is made from wood with a nice black patina, pigments and comes with a beautiful set of small bronze bells and hair made of vegetable fibers. It dates from the first half of the 20th century. H : 9.65 in; W : 8.27 in ; D : 3.94 in.
  • Masque « Ntomo », population Bamana, Mali Masque de la région de Ségou, à sept dents, bois rehaussé de cauris, circa 1930-1940 Dimensions : H : 61.5 cm Le masque Ntomo, est associé à un rituel d’initiation des jeunes hommes non circoncis des sociétés d’Afrique de l’Ouest. Ce type de masque est identifiable grâce à sa partie supérieure en forme de peigne de trois à huit cornes.  On appelle Bamana les populations du Mali, Nord-Est de la Guinée et Nord de la Côte d’Ivoire, partageant un mode de vie commun et une langue similaire, la langue mandingue. Les Bamana ont une histoire qui remonte à l’Empire du Ghana au IIIe siècle, puis à l’Empire du Mali au XIIIe. On rencontre d’autres appellations de cette population, comme Bambara, qui est utilisée au XIIIe pour désigner ces peuples on convertis à l’islam, bamabara voulant dire “infidèles”. La vie d’un homme issu de cette population est rythmée en étapes codifiées. Un jeune garçon doit passer un rituel initiatique et éducatif dirigé par une société pour devenir un homme. Cette société initiatique forme les jeunes de 6 à 13 ans. Chaque promotion suit une formation secrète de trois à cinq ans. Les enseignements portent sur des questions métaphysiques, sur la maîtrise de soi, la place de l’homme, l'humilité, le respect. D’autres épreuves complètent l'enseignement comme l’apport de vivres, par l'aumône, le travail agricole, la chasse et la pêche. C’est lors de la fête annuelle que les jeunes faisaient des épreuves corporelles de flagellation munis d’un fouet et d’un masque Ntomo.  Ces initiations sont contrôlées par les forgerons, les seuls à pouvoir confectionner ces masques sacrés.  En effet, le bois est réputé comme réceptacle du nyama, une énergie dangereuse que seuls les forgerons peuvent maîtriser grâce à leurs savoirs.  La confection du masque est rituelle et soumise à des conditions. Avant de sculpter, le forgeron communique avec un génie, le djinn, qui lui indique la localisation de l'arbre à abattre, sa forme et son essence. Le forgeron est soumis à des interdits comme l’abstinence, il doit sculpter seul, loin du village. Les masques, une fois sculptés, bénéficient d’une grande force spirituelle.  Ntomo désigne en Bamana “jujubier”, l’arbre sur lequel étaient offerts les sacrifices. Ntomadyiri, (l’arbre du Ntomo) est considéré comme l’ancêtre des forgerons et le créateur de la société Ntomo, il serait le premier à avoir sculpté un masque.  Par ailleurs, il ne faut pas envisager le masque comme un objet individuel, il est associé à un costume, à un fouet et fait partie d’un rituel. Le masque ressemble à un être cornu, griffu que l’on ne peut définir, faisant référence à des animaux stylisés. La bouche est discrète, le nez proéminent. La bouche fine, parfois absente dans les masques les plus anciens, est associée au contrôle de la parole et des actes, à la préservation des secrets et à la force face à la douleur.  Le nombre de cornes est symbolique et riche de sens, il indique non pas le genre du porteur qui est un jeune garçon, mais le genre du masque. Ainsi les masques à trois ou six cornes est masculin, à quatre ou huit cornes est féminin et à deux, cinq ou sept cornes est androgyne. Dans notre cas, le masque à sept dents est associé à l'androgynie.     Un autre masque bamana est présenté à la vente, il possède quatre dents, est est donc associé au genre féminin. -------------------------------------------------------------------------   Splendid Seven rams  Ntomo Mask, Bamana Population, Mali, 1930-1940 Seven Rams Ntomo Mask, Ségou region, Mali, Wood, cowrie shells, reptile skin. Dimensions: 61.5 cm / 24.02 inches. The Ntomo mask is used in the initiation rituals of young men in populations across Western Africa. This type of mask is characterized by the presence of rams on the upper part, ranging from 3 to 8 rams. The Bamana people reside in Mali, the north of Guinea, and the north of Ivory Coast, sharing a common way of life and a common language (Mandingo). The Bamana population has a long history, dating back to the Ghana Empire in the 3rd century and the Mali Empire in the 13th century. They are also known as the Bambara, a name given to them by Islamic merchants, meaning "unfaithful," as they did not adopt Islam. The life of a Bamana man is highly structured. Indeed, for a young boy to transition into manhood, he must undergo an initiation ritual overseen by a society. This initiation society imparts secretive teachings to young boys aged 6 to 13. They learn about metaphysical matters, self-control, respect, humility, and the role of men in society. They are also taught survival skills such as hunting, fishing, agricultural labor, and giving alms. During the annual festival, young boys wear the Ntomo mask along with a whip and special clothing. The initiation process is controlled by blacksmiths; only they can craft these masks. Wood is considered the bearer of "nyama," a dangerous energy that only blacksmiths can control through their knowledge. The creation of the mask is a sacred act and comes with many conditions. The blacksmith must communicate with a genie who will indicate which tree to cut and where. The blacksmith then leaves the village and observes abstinence. "Ntomo" means jujube, the tree on which sacrifices were offered. "Ntomadyri," the tree of Ntomo, is considered the ancestor of blacksmiths and the creator of the Ntomo society. It is said to be the first to sculpt a mask. The mask resembles a stylized animal with rams and claws. The mouth is discreet, and the nose is prominent. The small mouth can symbolize control over speech and actions, as well as the keeping of secrets. In the oldest masks, there is no mouth. The number of rams is symbolic; it indicates the gender of the mask (not the wearer's gender). When there are 3 or 6 rams, it is a masculine mask; when there are 4 or 8, it is a feminine mask, and when there are 5 or 7, it is an androgynous mask. Ours is androgynous. We have another Bamana mask; it has 4 rams.
  • Masque « Ntomo », population Bamana, Mali Masque à peigne à quatre dents, bois recouvert de cauris, patine ancienne.  Dimensions : H : 52 cm L : 14.5 cm  Le masque Ntomo, est associé à un rituel d’initiation des jeunes hommes non circoncis des sociétés d’Afrique de l’Ouest. Ce type de masque est identifiable grâce à sa partie supérieure en forme de peigne de trois à huit cornes.  On appelle Bamana les populations du Mali, Nord-Est de la Guinée et Nord de la Côte d’Ivoire, partageant un mode de vie commun et une langue similaire, la langue mandingue. Les Bamana ont une histoire qui remonte à l’Empire du Ghana au IIIe siècle, puis à l’Empire du Mali au XIIIe. On rencontre d’autres appellations de cette population, comme Bambara, qui est utilisée au XIIIe pour désigner ces peuples on convertis à l’islam, bamabara voulant dire “infidèles”. La vie d’un homme issu de cette population est rythmée en étapes codifiées. Un jeune garçon doit passer un rituel initiatique et éducatif dirigé par une société pour devenir un homme. Cette société initiatique forme les jeunes de 6 à 13 ans. Chaque promotion suit une formation secrète de trois à cinq ans. Les enseignements portent sur des questions métaphysiques, sur la maîtrise de soi, la place de l’homme, l'humilité, le respect. D’autres épreuves complètent l'enseignement comme l’apport de vivres, par l'aumône, le travail agricole, la chasse et la pêche. C’est lors de la fête annuelle que les jeunes faisaient des épreuves corporelles de flagellation munis d’un fouet et d’un masque Ntomo.  Ces initiations étaient contrôlées par les forgerons, les seuls à pouvoir confectionner ces masques sacrés.  En effet, le bois est réputé comme réceptacle du nyama, une énergie dangereuse que seuls les forgerons peuvent maîtriser grâce à leurs savoirs.  La confection du masque est rituelle et soumise à des conditions. Avant de sculpter, le forgeron communique avec un génie, le djinn, qui lui indique la localisation de l'arbre à abattre, sa forme et son essence. Le forgeron est soumis à des interdits comme l’abstinence, il doit sculpter seul, loin du village. Les masques, une fois sculptés, bénéficient d’une grande force spirituelle.  Ntomo désigne en Bamana “jujubier”, l’arbre sur lequel étaient offerts les sacrifices. Ntomadyiri, (l’arbre du Ntomo) est considéré comme l’ancêtre des forgerons et le créateur de la société Ntomo, il serait le premier à avoir sculpté un masque.  Par ailleurs, il ne faut pas envisager le masque comme un objet individuel, il est associé à un costume, à un fouet et fait partie d’un rituel. Le masque ressemble à un être cornu, griffu que l’on ne peut définir, faisant référence à des animaux stylisés. La bouche est discrète, le nez proéminent. La bouche fine, parfois absente dans les masques les plus anciens, est associée au contrôle de la parole et des actes, à la préservation des secrets et à la force face à la douleur.  Le nombre de cornes est symbolique et riche de sens, il indique non pas le genre du porteur qui est un jeune garçon, mais le genre du masque. Ainsi les masques à trois ou six cornes est masculin, à quatre ou huit cornes est féminin et à deux, cinq ou sept cornes est androgyne. Notre masque possède quatre dents, est est donc associé au genre féminin. Les masques de genre féminins révèlent selon Dominique Zhan “la nature corporelle de l’homme, sa féminité, passivité et souffrance”.  Un autre masque Bamana est présenté à la vente, il possède sept dents, associé à l'androgynie.  
      Splendid four rams  Ntomo Mask, Bamana Population, Mali Four Rams, Ntomo Mask, Mali, Wood and cowrie shells. Dimensions: 52 x 14.5 cm / 20.48 x 5.51inches The Ntomo mask is used in the initiation rituals of young men in populations across Western Africa. This type of mask is characterized by the presence of rams on the upper part, ranging from 3 to 8 rams. The Bamana people reside in Mali, the north of Guinea, and the north of Ivory Coast, sharing a common way of life and a common language (Mandingo). The Bamana population has a long history, dating back to the Ghana Empire in the 3rd century and the Mali Empire in the 13th century. They are also known as the Bambara, a name given to them by Islamic merchants, meaning "unfaithful," as they did not adopt Islam. The life of a Bamana man is highly structured. Indeed, for a young boy to transition into manhood, he must undergo an initiation ritual overseen by a society. This initiation society imparts secretive teachings to young boys aged 6 to 13. They learn about metaphysical matters, self-control, respect, humility, and the role of men in society. They are also taught survival skills such as hunting, fishing, agricultural labor, and giving alms. During the annual festival, young boys wear the Ntomo mask along with a whip and special clothing. The initiation process is controlled by blacksmiths; only they can craft these masks. Wood is considered the bearer of "nyama," a dangerous energy that only blacksmiths can control through their knowledge. The creation of the mask is a sacred act and comes with many conditions. The blacksmith must communicate with a genie who will indicate which tree to cut and where. The blacksmith then leaves the village and observes abstinence. "Ntomo" means jujube, the tree on which sacrifices were offered. "Ntomadyri," the tree of Ntomo, is considered the ancestor of blacksmiths and the creator of the Ntomo society. It is said to be the first to sculpt a mask. The mask resembles a stylized animal with rams and claws. The mouth is discreet, and the nose is prominent. The small mouth can symbolize control over speech and actions, as well as the keeping of secrets. In the oldest masks, there is no mouth. The number of rams is symbolic; it indicates the gender of the mask (not the wearer's gender). When there are 3 or 6 rams, it is a masculine mask; when there are 4 or 8, it is a feminine mask, and when there are 5 or 7, it is an androgynous mask. Our is a feminine mask. We have another Bamana mask; it has 7 rams.
  • Masque Kpélié culture Sénoufo, Côte d’Ivoire Bois recouvert de plaques de cuivre, surmonté d’un couple de deux Calao, circa 1950 Dimensions : H : 36.5 cm L : 14.5 cm   Les populations de langue Sénoufo se répartissent sur un large territoire allant du sud du Mali, sud Burkina Faso au nord de la Côte d’Ivoire. On compte aujourd’hui une trentaine de sous-groupes différents. Les Sénoufo possèdent une structure religieuse riche en symboles et rites liée à une organisation initiatique reposant sur les classes d'âges masculines, le poro. En effet, la vie des hommes est rythmée par des étapes dont une initiation pour passer du garçon à l’homme. La société initiatique Lô est la plus importante et s’occupe de l’initiation des jeunes garçons.  Les jeunes garçons apprennent leur rôle, la généalogie, la religion, les enjeux sociaux et une langue spéciale. Les initiations se font dans des espaces éloignés du village, en secret, dans les bois sacrés. Cette initiation est très longue et peut durer dans certains cas pendant trois phases de sept ans. Les objets sont alors confectionnés par des sculpteurs professionnels capables de contrôler la force spirituelle contenus dans les matériaux. A la fin de ces étapes initiatiques, l’initié fait partie des hommes qui savent, des sages.  Le masque Kpélié a une place spécifique, il est utilisé lors des cérémonies initiatiques de la société Lô, lors de funérailles et pendant les cérémonies de récoltes. Les masques Sénoufo ont de nombreuses appellations dont kpélié, kodelié, ou kulié. Kulié est un terme qui dériverait de ku = la mort et ié = le visage, ce qui pourrait indiquer que le masque est associé à un ancêtre. En effet, le culte des ancêtres est majeur pour ces populations. Les masques Sénoufo présentent des formes caractéristiques qui permettent de les identifier. Le visage est ovale, le nez long, une petite bouche qui dans certaines régions peut montrer ses dents, le menton  est long et anguleux. Autour du visage, viennent s’ajouter des éléments périphériques notamment des éléments frontaux figuratifs souvent associés à un des cinq animaux mythologiques, chacun ancêtre d’un clan. Notre masque présente deux oiseaux, qui pourraient représenter le calao, l’oiseau mythologique associé à la notion de procréation et ancêtre du clan des forgerons. Ainsi la présence de l’oiseau permettrait de limiter l’utilisation du masque à ce même clan. Les oiseaux sont cernés de part et d'autre de cornes de bélier, caractéristique de ces masques sans qu’on puisse en définir l’origine symbolique. Au niveau des joues, on remarque des semi ellipses ou triangles et en partie inférieure ce qui ressemble à des jambes. Les masques marquent tous un travail de symétrie et d’équilibre des formes fortement symbolique. L’interprétation précise de l’utilisation de ces masques diffère, Albert Maesen avance que ces masques sont utilisés lors des deux premières phases de l’initiation, et qu’ils évoquent la peur.  Bohumil Holas quant à lui trouve une explication métaphysique et présente un lien avec la spiritualité et la méditation qui serait accessible seulement aux initiés supérieurs, le masque rappellerait alors l’imperfection et la précarité de la condition humaine. Certains masques comme le nôtre présentent du métal appliqué sur le bois sous forme de bandes fixées par des clous à tête ronde. Cette spécificité ressemble aux objets que l’on peut trouver chez les Bamana et les Marka.  La fonction de ces masques en métal reste floue quant à leur utilisation lors de cérémonies religieuses. 
      Splendid Kpélié Mask, Sénoufo population, Ivory Coast 1950 Kpélié Mask, wood covered with copper Dimensions 36.5 x 14.5 cm / 14.17 x 5.51 inches   The populations speaking the Sénoufo language are spread across a vast territory ranging from southern Mali, southern Burkina Faso to northern Ivory Coast. Today, there are around thirty different subgroups. The Sénoufo people possess a rich religious structure rich in symbols and rites linked to an initiatory organization based on male age classes, known as "poro". Indeed, men's lives are punctuated by stages, including an initiation to transition from boyhood to manhood. The initiatory society "Lô" is the most important and handles the initiation of young boys. Young boys learn about their role, genealogy, religion, social issues, and a special language. Initiations take place in areas far from the village, in secret, in sacred groves. This initiation is very lengthy and can last for three phases of seven years in some cases. Objects are crafted by professional sculptors capable of controlling the spiritual force contained within the materials. At the end of these initiation stages, the initiate becomes one of the knowledgeable men, one of the wise. The Kpélié mask holds a specific place; it is used during the initiatory ceremonies of the Lô society, during funerals, and during harvest ceremonies. Sénoufo masks have various names including kpélié, kodelié, or kulié. "Kulié" is a term that may derive from "ku" meaning death and "ié" meaning face, which could indicate that the mask is associated with an ancestor. Indeed, ancestor worship is significant for these populations. Sénoufo masks exhibit characteristic forms that allow for their identification. The face is oval, the nose long, with a small mouth that in some regions may show teeth, and a long, angular chin. Around the face, additional peripheral elements are added, including figurative frontal elements often associated with one of the five mythological animals, each ancestor of a clan. Our mask features two birds, which could represent the hornbill, the mythological bird associated with the notion of procreation and ancestor of the blacksmith clan. Thus, the presence of the bird would limit the use of the mask to this same clan. The birds are surrounded on both sides by ram horns, a characteristic of these masks, without a clear symbolic origin. On the cheeks, semi-ellipses or triangles are noticeable, and on the lower part, what appears to be legs. All masks exhibit a work of symmetry and balance of forms, highly symbolic. The precise interpretation of the use of these masks differs; Albert Maesen suggests that these masks are used during the first two phases of initiation, evoking fear. Bohumil Holas, on the other hand, finds a metaphysical explanation and presents a link with spirituality and meditation accessible only to higher initiates, suggesting that the mask then recalls the imperfection and precariousness of human condition. Some masks, like our, feature metal applied to wood in the form of strips fixed with round-headed nails. This specificity resembles objects found among the Bamana and Marka. The function of these metal masks remains unclear regarding their use in religious ceremonies.

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