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  • ADNET Jacques (1900-1984) Meuble bibliothèque en laiton, chêne, métal laqué. Circa 1955. Dimensions : 106.5 x 65 x 17 cm Sublime meuble bibliothèque réalisé par Jacques Adnet. Bibliothèque avec pieds en laiton, structure en métal laqué noir orné d’étoiles et spirales en laiton. Les étagères sont en chêne. Ce motif connu de Jacques Adnet présente un ornement simple, épuré caractéristique des années 1950. Le travail du métal en courbes et contre courbes apporte une grande élégance au modèle.    Jacques Adnet est un architecte et créateur français, qui a débuté sa carrière au sein d’un des premiers ateliers d’art  moderne, La Maîtrise  dirigé par Maurice Dufrêne. En 1928, Jacques Adnet se retrouve à la tête de la Compagnie des Arts Français et travaille avec de nombreux artistes comme Picasso, Dunand ou encore Perriand. Grâce à ses œuvres aux motifs épurés, simples, aux matériaux nouveaux comme le verre et le métal, il est considéré comme un des principaux représentants du modernisme et de l’Art Déco français. 
    Splendid bookcase  by Jacques Adnet, 1955, France Jacques Adnet (1900-1984), wood, lacquered metal, brass, circa 1955 Dimensions : 106.5 x 65 x 17 cm / 41.929 x 25.590 x 6.693 inches. Sublime bookcase crafted by Jacques Adnet. The bookcase features brass feet, a structure in black lacquered metal adorned with stars and spirals in brass. The shelves are made of oak. This well-known motif by Jacques Adnet exhibits a simple, streamlined ornamentation characteristic of the 1950s. The metalwork in curves and counter-curves adds great elegance to the design. Jacques Adnet was a French architect and designer who began his career in one of the earliest modern art workshops, La Maîtrise, directed by Maurice Dufrêne. In 1928, Jacques Adnet became the head of the Compagnie des Arts Français and collaborated with numerous artists such as Picasso, Dunand, and Perriand. Thanks to his works featuring clean, simple motifs and the use of new materials like glass and metal, he is considered one of the main representatives of French modernism and Art Deco.
  • HAGENAUER (d’après), paire de statuettes porteuses d’eau, « femme girafe » Bronze à double patine noire et dorée Dimensions : 45 cm Paire de bronze représentant une africaine portant de l’eau. La femme présente un corps stylisé aux proportions élancées dégangeant une grande élégance. Les membres sont allongés, le dos courbé pour laisser apparaître et mettre en valeur les attributs féminins. Un léger mouvement se dessine dans les jambes, évitant l’effet statique et animant la figure. Les traits du visage sont stylisés et simplifiés. Le corps est en bronze à patine noire, sombre, ce qui met en valeur la ligne et les courbes.  Seuls les bijoux de cuisse, de cou, boucles d’oreilles et vase sont dorés ce qui relève les courbes et met en valeur le corps.  Cette paire est caractéristique du style de Karl Hagenauer (1898-1956), un célèbre designer autrichien, spécialisé dans la production d’objets en métal et en bois, reconnu pour ses œuvres modernes et stylisées. Ce modèle date des années 1970, où de nombreuses rééditions des classiques de Hagenauer ont été réalisées. Nous présentons également dans notre galerie un bronze grandeur nature du même modèle. 
    Stunning pair of African lady carrying water, in the style of Karl Hagenauer 1970’s, Bronze with double black and gilt patina, Dimensions : 45 cm / 17.72 inches Stunning pair of African women carrying water. The woman's body is stylized with elegant elongated proportions. Her limbs are elongated, her back curved, emphasizing her feminine attributes. The legs are in motion, adding dynamism to the sculpture. Her facial features are simplified. The body is cast in black bronze, which enhances the curves and lines. Only the jewelry is gilded, further accentuating the body. This pair is in the typical style of Karl Hagenauer (1898-1956), a renowned Austrian designer specialized in wood and metalwork, famous for his stylized and modern figures. We also feature in our gallery a life-size bronze of the same model.
  • HAGENAUER (d’après), grande porteuse d’eau, « femme girafe » Bronze à double patine noire et dorée percée pour électrification, Années 1970 Dimensions : 163.5 cm Bronze grandeur nature d’une femme africaine portant de l’eau. La femme présente un corps stylisé aux proportions élancées dégangeant une grande élégance. Les membres sont allongés, le dos courbé pour laisser apparaître et mettre en valeur les attributs féminins. Un léger mouvement se dessine dans les jambes, évitant l’effet statique et animant la figure. Les traits du visage sont stylisés et simplifiés. Le corps est en bronze à patine noire, sombre, ce qui met en valeur la ligne et les courbes.  Seuls les bijoux de cuisse, de cou, boucles d’oreilles et vase sont dorés ce qui relève les courbes et met en valeur le corps.  Cette œuvre est caractéristique du style de Karl Hagenauer (1898-1956), un célèbre designer autrichien, spécialisé dans la production d’objets en métal et en bois, reconnu pour ses œuvres modernes et stylisées. Ce modèle date des années 1970, où de nombreuses rééditions des classiques de Hagenauer ont été réalisées. Nous présentons également dans notre galerie une paire de statuettes en bronze du même modèle mais en format plus réduit. 
      Stunning Bronze of an African lady carrying water,  in the style of Karl Hagenauer (1898-1956), 1970’s, Bronze with double black and gilt patina, pierced for electrification Dimensions : 163.5 cm / 64,37 inches Stunning life-size bronze sculpture of an African woman carrying water. The woman's body is stylized with elegant elongated proportions. Her limbs are elongated, her back curved, emphasizing her feminine attributes. The legs are in motion, adding dynamism to the sculpture. Her facial features are simplified. The body is cast in black bronze, which enhances the curves and lines. Only the jewelry is gilded, further accentuating the body. This sculpture is in the typical style of Karl Hagenauer (1898-1956), a renowned Austrian designer specialized in wood and metalwork, famous for his stylized and modern figures. We also feature in our gallery a pair of smaller bronze statuettes of the same model.
  • Masque Kpélié culture Sénoufo, Côte d’Ivoire Bois recouvert de plaques de cuivre, surmonté d’un couple de deux Calao, circa 1950 Dimensions : H : 36.5 cm L : 14.5 cm   Les populations de langue Sénoufo se répartissent sur un large territoire allant du sud du Mali, sud Burkina Faso au nord de la Côte d’Ivoire. On compte aujourd’hui une trentaine de sous-groupes différents. Les Sénoufo possèdent une structure religieuse riche en symboles et rites liée à une organisation initiatique reposant sur les classes d'âges masculines, le poro. En effet, la vie des hommes est rythmée par des étapes dont une initiation pour passer du garçon à l’homme. La société initiatique Lô est la plus importante et s’occupe de l’initiation des jeunes garçons.  Les jeunes garçons apprennent leur rôle, la généalogie, la religion, les enjeux sociaux et une langue spéciale. Les initiations se font dans des espaces éloignés du village, en secret, dans les bois sacrés. Cette initiation est très longue et peut durer dans certains cas pendant trois phases de sept ans. Les objets sont alors confectionnés par des sculpteurs professionnels capables de contrôler la force spirituelle contenus dans les matériaux. A la fin de ces étapes initiatiques, l’initié fait partie des hommes qui savent, des sages.  Le masque Kpélié a une place spécifique, il est utilisé lors des cérémonies initiatiques de la société Lô, lors de funérailles et pendant les cérémonies de récoltes. Les masques Sénoufo ont de nombreuses appellations dont kpélié, kodelié, ou kulié. Kulié est un terme qui dériverait de ku = la mort et ié = le visage, ce qui pourrait indiquer que le masque est associé à un ancêtre. En effet, le culte des ancêtres est majeur pour ces populations. Les masques Sénoufo présentent des formes caractéristiques qui permettent de les identifier. Le visage est ovale, le nez long, une petite bouche qui dans certaines régions peut montrer ses dents, le menton  est long et anguleux. Autour du visage, viennent s’ajouter des éléments périphériques notamment des éléments frontaux figuratifs souvent associés à un des cinq animaux mythologiques, chacun ancêtre d’un clan. Notre masque présente deux oiseaux, qui pourraient représenter le calao, l’oiseau mythologique associé à la notion de procréation et ancêtre du clan des forgerons. Ainsi la présence de l’oiseau permettrait de limiter l’utilisation du masque à ce même clan. Les oiseaux sont cernés de part et d'autre de cornes de bélier, caractéristique de ces masques sans qu’on puisse en définir l’origine symbolique. Au niveau des joues, on remarque des semi ellipses ou triangles et en partie inférieure ce qui ressemble à des jambes. Les masques marquent tous un travail de symétrie et d’équilibre des formes fortement symbolique. L’interprétation précise de l’utilisation de ces masques diffère, Albert Maesen avance que ces masques sont utilisés lors des deux premières phases de l’initiation, et qu’ils évoquent la peur.  Bohumil Holas quant à lui trouve une explication métaphysique et présente un lien avec la spiritualité et la méditation qui serait accessible seulement aux initiés supérieurs, le masque rappellerait alors l’imperfection et la précarité de la condition humaine. Certains masques comme le nôtre présentent du métal appliqué sur le bois sous forme de bandes fixées par des clous à tête ronde. Cette spécificité ressemble aux objets que l’on peut trouver chez les Bamana et les Marka.  La fonction de ces masques en métal reste floue quant à leur utilisation lors de cérémonies religieuses. 
      Splendid Kpélié Mask, Sénoufo population, Ivory Coast 1950 Kpélié Mask, wood covered with copper Dimensions 36.5 x 14.5 cm / 14.17 x 5.51 inches   The populations speaking the Sénoufo language are spread across a vast territory ranging from southern Mali, southern Burkina Faso to northern Ivory Coast. Today, there are around thirty different subgroups. The Sénoufo people possess a rich religious structure rich in symbols and rites linked to an initiatory organization based on male age classes, known as "poro". Indeed, men's lives are punctuated by stages, including an initiation to transition from boyhood to manhood. The initiatory society "Lô" is the most important and handles the initiation of young boys. Young boys learn about their role, genealogy, religion, social issues, and a special language. Initiations take place in areas far from the village, in secret, in sacred groves. This initiation is very lengthy and can last for three phases of seven years in some cases. Objects are crafted by professional sculptors capable of controlling the spiritual force contained within the materials. At the end of these initiation stages, the initiate becomes one of the knowledgeable men, one of the wise. The Kpélié mask holds a specific place; it is used during the initiatory ceremonies of the Lô society, during funerals, and during harvest ceremonies. Sénoufo masks have various names including kpélié, kodelié, or kulié. "Kulié" is a term that may derive from "ku" meaning death and "ié" meaning face, which could indicate that the mask is associated with an ancestor. Indeed, ancestor worship is significant for these populations. Sénoufo masks exhibit characteristic forms that allow for their identification. The face is oval, the nose long, with a small mouth that in some regions may show teeth, and a long, angular chin. Around the face, additional peripheral elements are added, including figurative frontal elements often associated with one of the five mythological animals, each ancestor of a clan. Our mask features two birds, which could represent the hornbill, the mythological bird associated with the notion of procreation and ancestor of the blacksmith clan. Thus, the presence of the bird would limit the use of the mask to this same clan. The birds are surrounded on both sides by ram horns, a characteristic of these masks, without a clear symbolic origin. On the cheeks, semi-ellipses or triangles are noticeable, and on the lower part, what appears to be legs. All masks exhibit a work of symmetry and balance of forms, highly symbolic. The precise interpretation of the use of these masks differs; Albert Maesen suggests that these masks are used during the first two phases of initiation, evoking fear. Bohumil Holas, on the other hand, finds a metaphysical explanation and presents a link with spirituality and meditation accessible only to higher initiates, suggesting that the mask then recalls the imperfection and precariousness of human condition. Some masks, like our, feature metal applied to wood in the form of strips fixed with round-headed nails. This specificity resembles objects found among the Bamana and Marka. The function of these metal masks remains unclear regarding their use in religious ceremonies.
  • Masque « Ntomo », population Bamana, Mali Masque à peigne à quatre dents, bois recouvert de cauris, patine ancienne.  Dimensions : H : 52 cm L : 14.5 cm  Le masque Ntomo, est associé à un rituel d’initiation des jeunes hommes non circoncis des sociétés d’Afrique de l’Ouest. Ce type de masque est identifiable grâce à sa partie supérieure en forme de peigne de trois à huit cornes.  On appelle Bamana les populations du Mali, Nord-Est de la Guinée et Nord de la Côte d’Ivoire, partageant un mode de vie commun et une langue similaire, la langue mandingue. Les Bamana ont une histoire qui remonte à l’Empire du Ghana au IIIe siècle, puis à l’Empire du Mali au XIIIe. On rencontre d’autres appellations de cette population, comme Bambara, qui est utilisée au XIIIe pour désigner ces peuples on convertis à l’islam, bamabara voulant dire “infidèles”. La vie d’un homme issu de cette population est rythmée en étapes codifiées. Un jeune garçon doit passer un rituel initiatique et éducatif dirigé par une société pour devenir un homme. Cette société initiatique forme les jeunes de 6 à 13 ans. Chaque promotion suit une formation secrète de trois à cinq ans. Les enseignements portent sur des questions métaphysiques, sur la maîtrise de soi, la place de l’homme, l'humilité, le respect. D’autres épreuves complètent l'enseignement comme l’apport de vivres, par l'aumône, le travail agricole, la chasse et la pêche. C’est lors de la fête annuelle que les jeunes faisaient des épreuves corporelles de flagellation munis d’un fouet et d’un masque Ntomo.  Ces initiations étaient contrôlées par les forgerons, les seuls à pouvoir confectionner ces masques sacrés.  En effet, le bois est réputé comme réceptacle du nyama, une énergie dangereuse que seuls les forgerons peuvent maîtriser grâce à leurs savoirs.  La confection du masque est rituelle et soumise à des conditions. Avant de sculpter, le forgeron communique avec un génie, le djinn, qui lui indique la localisation de l'arbre à abattre, sa forme et son essence. Le forgeron est soumis à des interdits comme l’abstinence, il doit sculpter seul, loin du village. Les masques, une fois sculptés, bénéficient d’une grande force spirituelle.  Ntomo désigne en Bamana “jujubier”, l’arbre sur lequel étaient offerts les sacrifices. Ntomadyiri, (l’arbre du Ntomo) est considéré comme l’ancêtre des forgerons et le créateur de la société Ntomo, il serait le premier à avoir sculpté un masque.  Par ailleurs, il ne faut pas envisager le masque comme un objet individuel, il est associé à un costume, à un fouet et fait partie d’un rituel. Le masque ressemble à un être cornu, griffu que l’on ne peut définir, faisant référence à des animaux stylisés. La bouche est discrète, le nez proéminent. La bouche fine, parfois absente dans les masques les plus anciens, est associée au contrôle de la parole et des actes, à la préservation des secrets et à la force face à la douleur.  Le nombre de cornes est symbolique et riche de sens, il indique non pas le genre du porteur qui est un jeune garçon, mais le genre du masque. Ainsi les masques à trois ou six cornes est masculin, à quatre ou huit cornes est féminin et à deux, cinq ou sept cornes est androgyne. Notre masque possède quatre dents, est est donc associé au genre féminin. Les masques de genre féminins révèlent selon Dominique Zhan “la nature corporelle de l’homme, sa féminité, passivité et souffrance”.  Un autre masque Bamana est présenté à la vente, il possède sept dents, associé à l'androgynie.  
      Splendid four rams  Ntomo Mask, Bamana Population, Mali Four Rams, Ntomo Mask, Mali, Wood and cowrie shells. Dimensions: 52 x 14.5 cm / 20.48 x 5.51inches The Ntomo mask is used in the initiation rituals of young men in populations across Western Africa. This type of mask is characterized by the presence of rams on the upper part, ranging from 3 to 8 rams. The Bamana people reside in Mali, the north of Guinea, and the north of Ivory Coast, sharing a common way of life and a common language (Mandingo). The Bamana population has a long history, dating back to the Ghana Empire in the 3rd century and the Mali Empire in the 13th century. They are also known as the Bambara, a name given to them by Islamic merchants, meaning "unfaithful," as they did not adopt Islam. The life of a Bamana man is highly structured. Indeed, for a young boy to transition into manhood, he must undergo an initiation ritual overseen by a society. This initiation society imparts secretive teachings to young boys aged 6 to 13. They learn about metaphysical matters, self-control, respect, humility, and the role of men in society. They are also taught survival skills such as hunting, fishing, agricultural labor, and giving alms. During the annual festival, young boys wear the Ntomo mask along with a whip and special clothing. The initiation process is controlled by blacksmiths; only they can craft these masks. Wood is considered the bearer of "nyama," a dangerous energy that only blacksmiths can control through their knowledge. The creation of the mask is a sacred act and comes with many conditions. The blacksmith must communicate with a genie who will indicate which tree to cut and where. The blacksmith then leaves the village and observes abstinence. "Ntomo" means jujube, the tree on which sacrifices were offered. "Ntomadyri," the tree of Ntomo, is considered the ancestor of blacksmiths and the creator of the Ntomo society. It is said to be the first to sculpt a mask. The mask resembles a stylized animal with rams and claws. The mouth is discreet, and the nose is prominent. The small mouth can symbolize control over speech and actions, as well as the keeping of secrets. In the oldest masks, there is no mouth. The number of rams is symbolic; it indicates the gender of the mask (not the wearer's gender). When there are 3 or 6 rams, it is a masculine mask; when there are 4 or 8, it is a feminine mask, and when there are 5 or 7, it is an androgynous mask. Our is a feminine mask. We have another Bamana mask; it has 7 rams.
  • Masque « Ntomo », population Bamana, Mali Masque de la région de Ségou, à sept dents, bois rehaussé de cauris, circa 1930-1940 Dimensions : H : 61.5 cm Le masque Ntomo, est associé à un rituel d’initiation des jeunes hommes non circoncis des sociétés d’Afrique de l’Ouest. Ce type de masque est identifiable grâce à sa partie supérieure en forme de peigne de trois à huit cornes.  On appelle Bamana les populations du Mali, Nord-Est de la Guinée et Nord de la Côte d’Ivoire, partageant un mode de vie commun et une langue similaire, la langue mandingue. Les Bamana ont une histoire qui remonte à l’Empire du Ghana au IIIe siècle, puis à l’Empire du Mali au XIIIe. On rencontre d’autres appellations de cette population, comme Bambara, qui est utilisée au XIIIe pour désigner ces peuples on convertis à l’islam, bamabara voulant dire “infidèles”. La vie d’un homme issu de cette population est rythmée en étapes codifiées. Un jeune garçon doit passer un rituel initiatique et éducatif dirigé par une société pour devenir un homme. Cette société initiatique forme les jeunes de 6 à 13 ans. Chaque promotion suit une formation secrète de trois à cinq ans. Les enseignements portent sur des questions métaphysiques, sur la maîtrise de soi, la place de l’homme, l'humilité, le respect. D’autres épreuves complètent l'enseignement comme l’apport de vivres, par l'aumône, le travail agricole, la chasse et la pêche. C’est lors de la fête annuelle que les jeunes faisaient des épreuves corporelles de flagellation munis d’un fouet et d’un masque Ntomo.  Ces initiations sont contrôlées par les forgerons, les seuls à pouvoir confectionner ces masques sacrés.  En effet, le bois est réputé comme réceptacle du nyama, une énergie dangereuse que seuls les forgerons peuvent maîtriser grâce à leurs savoirs.  La confection du masque est rituelle et soumise à des conditions. Avant de sculpter, le forgeron communique avec un génie, le djinn, qui lui indique la localisation de l'arbre à abattre, sa forme et son essence. Le forgeron est soumis à des interdits comme l’abstinence, il doit sculpter seul, loin du village. Les masques, une fois sculptés, bénéficient d’une grande force spirituelle.  Ntomo désigne en Bamana “jujubier”, l’arbre sur lequel étaient offerts les sacrifices. Ntomadyiri, (l’arbre du Ntomo) est considéré comme l’ancêtre des forgerons et le créateur de la société Ntomo, il serait le premier à avoir sculpté un masque.  Par ailleurs, il ne faut pas envisager le masque comme un objet individuel, il est associé à un costume, à un fouet et fait partie d’un rituel. Le masque ressemble à un être cornu, griffu que l’on ne peut définir, faisant référence à des animaux stylisés. La bouche est discrète, le nez proéminent. La bouche fine, parfois absente dans les masques les plus anciens, est associée au contrôle de la parole et des actes, à la préservation des secrets et à la force face à la douleur.  Le nombre de cornes est symbolique et riche de sens, il indique non pas le genre du porteur qui est un jeune garçon, mais le genre du masque. Ainsi les masques à trois ou six cornes est masculin, à quatre ou huit cornes est féminin et à deux, cinq ou sept cornes est androgyne. Dans notre cas, le masque à sept dents est associé à l'androgynie.     Un autre masque bamana est présenté à la vente, il possède quatre dents, est est donc associé au genre féminin. -------------------------------------------------------------------------   Splendid Seven rams  Ntomo Mask, Bamana Population, Mali, 1930-1940 Seven Rams Ntomo Mask, Ségou region, Mali, Wood, cowrie shells, reptile skin. Dimensions: 61.5 cm / 24.02 inches. The Ntomo mask is used in the initiation rituals of young men in populations across Western Africa. This type of mask is characterized by the presence of rams on the upper part, ranging from 3 to 8 rams. The Bamana people reside in Mali, the north of Guinea, and the north of Ivory Coast, sharing a common way of life and a common language (Mandingo). The Bamana population has a long history, dating back to the Ghana Empire in the 3rd century and the Mali Empire in the 13th century. They are also known as the Bambara, a name given to them by Islamic merchants, meaning "unfaithful," as they did not adopt Islam. The life of a Bamana man is highly structured. Indeed, for a young boy to transition into manhood, he must undergo an initiation ritual overseen by a society. This initiation society imparts secretive teachings to young boys aged 6 to 13. They learn about metaphysical matters, self-control, respect, humility, and the role of men in society. They are also taught survival skills such as hunting, fishing, agricultural labor, and giving alms. During the annual festival, young boys wear the Ntomo mask along with a whip and special clothing. The initiation process is controlled by blacksmiths; only they can craft these masks. Wood is considered the bearer of "nyama," a dangerous energy that only blacksmiths can control through their knowledge. The creation of the mask is a sacred act and comes with many conditions. The blacksmith must communicate with a genie who will indicate which tree to cut and where. The blacksmith then leaves the village and observes abstinence. "Ntomo" means jujube, the tree on which sacrifices were offered. "Ntomadyri," the tree of Ntomo, is considered the ancestor of blacksmiths and the creator of the Ntomo society. It is said to be the first to sculpt a mask. The mask resembles a stylized animal with rams and claws. The mouth is discreet, and the nose is prominent. The small mouth can symbolize control over speech and actions, as well as the keeping of secrets. In the oldest masks, there is no mouth. The number of rams is symbolic; it indicates the gender of the mask (not the wearer's gender). When there are 3 or 6 rams, it is a masculine mask; when there are 4 or 8, it is a feminine mask, and when there are 5 or 7, it is an androgynous mask. Ours is androgynous. We have another Bamana mask; it has 4 rams.
  • PFEIFFER Herni Ernst (1907-1994) « Pas de deux », 1931, aquarelle, Monogrammée et datée en bas à droite. Dimensions : 42 x29 cm   Henri Pfeiffer est un artiste allemand qui commence ses études artistiques à l’université de Bonn puis au Bauhaus auprès de Paul Klee et de Kandinsky.  Ses créations sont marquées par un sens du mouvement, du dynamisme et de la couleur proche des avant-gardes européennes. Ses personnages dansants aux corps anguleux qui viennent se distinguer du fond coloré traduisent une atmosphère dansante et envoûtante.    Henri Pfeiffer a longuement travaillé sur la technique picturale, sur les différentes manières de développer une peinture. Ainsi ses œuvres sont réalisées avec des techniques expérimentales que l’artiste développe comme cette aquarelle réalisée avec des pigments non miscibles. Le rendu est d’une extrême originalité et permet d’accentuer l’éclat des couleurs et la sensation de mouvement.  Arrêté par la Gestapo à la dissolution du Bauhaus en 1933 il ne reprendra jamais la peinture et devient médecin ophtalmologue spécialisé dans la perception des couleurs. Il y consacre notamment un livre en 1956 “l’Harmonie des Couleurs’’ et enseigne la chromatologie à Paris (où il s'est installé après la guerre) à l’Ecole des Arts Appliqués dès 1960. Cette œuvre est titrée “Pas de deux”, elle est monogrammée et datée en bas à droite. Pour découvrir l'artiste cliquez ici 
      Henri Pfeiffer is a German artist who pursued artistic studies at the University of Bonn and later at the Bauhaus under the guidance of Paul Klee and Kandinsky. His creations are characterized by a sense of movement, dynamism, and color, closely tied to European avant-gardes. His dancing figures with angular bodies, distinct from the colorful backgrounds, convey a captivating and enchanting atmosphere.   Henri Pfeiffer extensively explored pictorial techniques and different ways of developing paintings. As a result, his works were created using experimental techniques that the artist developed, such as this watercolor made with non-miscible pigments. The outcome is extremely original, emphasizing the brilliance of colors and the sensation of movement.   Arrested by the Gestapo during the dissolution of the Bauhaus in 1933, he never returned to painting and became an ophthalmologist, a recognized specialist in color perception. He dedicated a book to this subject in 1956, titled 'L’Harmonie des Couleurs' (The Harmony of Colors), and taught chromatology in Paris (where he settled after the war) at the School of Applied Arts from 1960.   This artwork is titled 'Pas de Deux,' monogrammed, and dated at the bottom right. For more informations about Henri Pfeiffer, please click here  Dimensions : 42 x 29 cm  16.53 x 11.41 inches 
  • Fabuleuse paire de bougeoirs en cristal Baccarat à quatre bras de lumière, créée par Jacques Adnet.  Jacques Adnet est un architecte et créateur français, qui a débuté sa carrière au sein d’un des premiers ateliers d’art  moderne, La Maîtrise  dirigé par Maurice Dufrêne. En 1928, Jacques Adnet se retrouve à la tête de la Compagnie des Arts Français et travaille avec de nombreux artistes comme Picasso, Dunand ou encore Perriand. Grâce à ses œuvres aux motifs épurés, simples, aux matériaux nouveaux comme le verre et le métal, il est considéré comme un des principaux représentants du modernisme et de l’Art Déco français.  Baccarat est née d'une association d’artisans de l’Est de la France, qui parvient en 1764 à créer un verre d’une grande qualité, puis en 1816, à  développer un cristal d’une pureté inégalée. Baccarat a dès lors acquis sa réputation de créateur de luxe, l’entreprise a notamment fourni du mobilier aux Maharaja des Indes, a créé des candélabres pour Nicolas II de Russie, ou encore de nombreuses pièces pour les appartements de Napoléon III au Louvre. Les plus grands artistes ont travaillé avec Baccarat, comme Salvador Dali, Philippe Starck ou encore Jacques Adnet.  Cette paire de bougeoirs est le fruit d'une collaboration entre Adnet et Baccarat, modèle créé en 1935. Il présente une base cylindrique, un fut ornementé d’une boule de cristal et quatre bras de lumière. Les lignes sont épurées, simplifiées témoignant d’une grande modernité. Les créations de Jacques Adnet sont reconnaissables grâce à l’alliage du bronze doré et de la boule de cristal Baccarat que l’on connaît également dans ses lampes de table.  Cette paire est signée sous  chacune des bases du cachet “Baccarat” et numérotée 7957.  Dimensions : H. 13cm D. 22cm Pour découvrir Jacques Adnet, cliquez ici 
    Fabulous pair of Baccarat crystal candelabras with four light arms, created by Jacques Adnet.   Jacques Adnet, a French architect and designer, began his career at one of the first modern art workshops, La Maîtrise, directed by Maurice Dufrêne. In 1928, Jacques Adnet found himself at the helm of the Compagnie des Arts Français, collaborating with numerous artists such as Picasso, Dunand, and Perriand. Thanks to his works featuring clean, simple patterns and the use of new materials like glass and metal, he is considered one of the main representatives of French modernism and Art Deco.   Baccarat originated from an association of artisans in Eastern France, achieving the creation of high-quality glass in 1764 and developing unparalleled crystal purity in 1816. Baccarat gained a reputation for luxury creations, supplying furniture to the Maharajas of India, crafting candelabras for Nicholas II of Russia, and creating numerous pieces for Napoleon III's apartments at the Louvre. Prominent artists such as Salvador Dali, Philippe Starck, and Jacques Adnet have collaborated with Baccarat.   This pair of candlesticks is the result of collaboration between Adnet and Baccarat, with the model created in 1935. It features a cylindrical base, a stem ornamented with a Baccarat crystal ball, and four light arms. The lines are clean and simplified, showcasing a great sense of modernity. Jacques Adnet's creations are recognizable through the combination of gilded bronze and Baccarat crystal balls, as seen in his table lamps. This pair is signed under each base with the "Baccarat" stamp and numbered 7957. Dimensions : H. 13cm D. 22cm For more informations about Jacques Adnet, please click here 
  • Exceptionnelle laque sur fond d’or représentant deux félins par André Margat. André Margat est un artiste français, largement connu pour ses représentations animalières. Il appartient notamment au “Groupe des Douze”, une association d’artistes créée en 1932 dont le but est de présenter l’art animalier français lors d’expositions  et de chaque année mettre à l’honneur un artiste.   Cette œuvre est réalisée en laque peinte sur fond or, une technique complexe qui marque la virtuosité de l’artiste. Par ailleurs, cette œuvre témoigne d’un travail poussé d’observation de la nature. L’artiste parvient à retranscrire les comportements des félins avec une grande justesse et apporte un sentiment de mouvement et de dynamisme témoignant d’une étude anatomique et comportementale aboutie. Les félins sont dépeints dans un fond rocailleux simple qui permet d’inscrire les animaux dans une spatialité définie. Le ciel doré vient apporter de la lumière, mais aussi permet au spectateur de se concentrer sur l’essence même du tableau, les félins.  Le tableau est signé et daté de 1942 en bas à droite, et est accompagné d’un cadre en placage d'ébène de Macassar. Dimensions : 50 x 100 cm (cadre : 80 x 130 cm) Pour découvrir André Margat, cliquez ici
      Exceptional lacquer on a gold background depicting two felines by André Margat. André Margat is a French artist widely known for his representations of animals. He is a member of the 'Groupe des Douze,' an association of artists created in 1932 with the aim of presenting French animal art in exhibitions and honoring an artist each year.   This artwork is created using painted lacquer on a gold background, a complex technique that showcases the artist's virtuosity. Additionally, this piece reflects a detailed observation of nature. The artist skillfully captures the behaviors of the felines with great accuracy, bringing a sense of movement and dynamism that attests to a thorough anatomical and behavioral study.   The felines are depicted against a simple rocky background, providing a defined spatial context. The golden sky adds light and allows the viewer to focus on the essence of the painting—the felines. The artwork is signed and dated 1942 at the bottom right and comes with a Macassar ebony veneer frame.   Dimensions: 50 x 100 cm (frame: 80 x 130 cm). To discover André Margat, please click here 
  • Fabuleux projet de couverture de théâtre  par Serge Tchekhonine Serge Tchekhonine est un artiste russe qui a suivi à Saint-Pétersbourg des cours  de dessins appliqués, de céramique et de poterie.  Serge Tchekhonine s’installe en France en 1928. On le remarque pour ses céramiques d’une grande finesse, puisqu’il avait dirigé la manufacture d'État de Petrograd, mais aussi pour ses portraits et miniatures.  “Son œuvre est d’une variété extrême. Il rappelle ces artistes de la Renaissance qui abordaient avec la même maîtrise et la même perfection les domaines les plus divers de l’art” rapporte le journal quotidien l’Homme Libre, le 11 juin 1929 à l’occasion de son exposition personnelle.  En France, il travaille avec des bijoutiers, des peintres et s’associe avec des Théâtres dont il réalise des projets de costumes et des affiches.    Cette œuvre est un projet de couverture pour les Ballets Russes de Vera Nemtchinova pour le Théâtre des Champs-Elysées en 1930. L’artiste fait partie de ces Russes installés à Paris dans les années 1930, à l’image de Léon Bakst. On remarque toute l’influence des avant-gardes russes, dans le traitement des corps simplifiés, géométrisés, et dans le sens inouï du mouvement et du dynamisme. Par ailleurs, son œuvre est très décorative, colorée et rappelle l’art du collage. C’est un dessin à l’encre brune, avec des rehauts d’aquarelle et de gouache sur papier. L'œuvre est signée en bas à gauche. Fourni avec un certificat d’authenticité.    Dimensions (à vue)  : 38.5 x 28 cm  (avec cadre) : 57 x 46 cm ------------------------------------------------- Fabulous theater cover project by Serge Tchekhonine. Serge Tchekhonine was a Russian artist who studied applied drawing, ceramics, and pottery in St. Petersburg. He settled in France in 1928, gaining attention for his finely crafted ceramics, having previously directed the State Manufacture of Petrograd, as well as for his portraits and miniatures. 'His work is extremely varied. It recalls those Renaissance artists who approached the most diverse domains of art with the same mastery and perfection,' reported the daily newspaper L’Homme Libre on June 11, 1929, during his solo exhibition.   In France, Tchekhonine collaborated with jewelers, painters, and theaters, creating costume designs and posters.   This artwork is a cover project for the Ballets Russes of Vera Nemtchinova at the Théâtre des Champs-Elysées in 1930. The artist is part of the Russian community in Paris in the 1930s, reminiscent of Léon Bakst. The influence of Russian avant-gardes is evident in the treatment of simplified, geometric bodies and the incredible sense of movement and dynamism. Furthermore, his work is highly decorative, colorful, and reminiscent of collage art.   It is a drawing in brown ink, with highlights in watercolor and gouache on paper. The artwork is signed at the bottom left and comes with a certificate of authenticity. Dimensions (sight size): 38.5 x 28 cm (with frame): 57 x 46 cm.
  • Fabuleux dessin de méharistes sur des dromadaires par Paul Jouve. Paul Jouve est un illustrateur et sculpteur français, passionné depuis son plus jeune âge par les animaux, qu’il découvre au Muséum et dans les zoos parisiens. Il est le plus célèbre peintre animalier de la période Art Déco.  En 1931, Paul Jouve embarque pour l’Afrique depuis Bordeaux. Il se rend à Dakar, et entreprend un périple à partir du Sénégal vers le Soudan, le Niger et le Dahomey. C’est durant ce voyage qu’il réalise de nombreux dessins et peintures de méharistes et Touaregs. Notre dessin est issu de ce voyage, comme l’huile sur carton représentant un Méhari du Niger également proposée dans notre galerie.  Ces dessins de voyage permettent à l’artiste d’étudier de nouveaux animaux et de représenter les peuples qu’il découvre. Une fois rentré en France, il réalise de nombreuses lithographies et compositions issues de ses notes et croquis de voyage. Les peintures et dessins originaux de Paul Jouve sont rares et très recherchés. L’œuvre a été réalisée  sur papier grâce à différentes techniques à la fois sèches, le crayon et humides, l’encre de chine et la gouache  marquant la virtuosité technique de l’artiste. Cette œuvre est vendue avec un certificat d'authenticité par Dominique Suisse. Dimensions : H. 30cm L. 22.5cm Pour en apprendre un peu plus sur l'artiste, cliquez ici
    Fabulous drawing of Méharistes on dromedaries by Paul Jouve. Paul Jouve was a French illustrator and sculptor, captivated by animals from a young age, exploring them at the Museum and Parisian zoos. He is the most renowned animal painter of the Art Deco period. In 1931, Paul Jouve set off for Africa from Bordeaux, reaching Dakar and embarking on a journey from Senegal to Sudan, Niger, and Dahomey. It was during this expedition that he created numerous drawings and paintings of Méharistes and Tuaregs. Our drawing originates from this voyage, much like the oil on cardboard depicting a Niger Méhari, also featured in our gallery. These travel drawings allowed the artist to study new animals and represent the peoples he encountered. Upon returning to France, he produced numerous lithographs and compositions based on his travel notes and sketches. Original paintings and drawings by Paul Jouve are rare and highly sought after. The artwork was created on paper using various techniques, both dry, such as pencil, and wet, such as India ink and gouache, showcasing the artist's technical virtuosity. This artwork is sold with a certificate of authenticity by Dominique Suisse. Dimensions : H. 30cm L. 22.5cm Height: 11.811 inches Width: 8.858 inches For more informations about the artist, please click here
  • LAFUGIE Léa (1890-1972), Portrait d’une jeune Cambodgienne, huile sur panneau, 33 x 23,5 cm Léa Lafugie est une peintre française née à Paris, connue pour ses portraits et paysages issus de ses voyages. Elle étudie à l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris, puis à l’Académie des Beaux-Arts et commence sa carrière en exposant au Salon des Artistes Indépendants.  Passionnée depuis son plus jeune âge par les récits de voyages et d’aventures,elle décide de partir  dès 1924 en Afrique du Nord, puis en 1925 en Asie. Elle séjourne en Inde, en Birmanie, au Tibet, puis dans la péninsule indochinoise et en extrême Orient. Durant ces voyages, elle ne cesse de peindre et de représenter ce qu’elle découvre et les personnes qu’elle rencontre. Ce portrait a été réalisé lors d’un voyage au Cambodge, il représente une jeune fille concentrée sur son ouvrage. De ce portrait émane une grande douceur et sérénité.  C’est une huile sur panneau de bois qui provient de la célèbre collection Jean-Paul Gérard-Pau, signée en bas à gauche. Datation : entre 1925-1930, dates où Léa Lafugie s’est rendue en Asie. Dimensions : 33 x 23.5 cm ---------------------------------------------------------------------------------------- Splendid  Portrait of a Young Cambodian Girl, by Léa LAFUGIE (1890-1972),oil on panel, 33 x 23.5 cm Léa Lafugie was a French painter born in Paris, known for her portraits and landscapes inspired by her travels. She studied at the National School of Decorative Arts in Paris and later at the Academy of Fine Arts, beginning her career by exhibiting at the Salon des Artistes Indépendants. Passionate about travel and adventure from a young age, she decided to embark on a journey in 1924 to North Africa and then in 1925 to Asia. She stayed in India, Burma, Tibet, the Indochinese peninsula, and the Far East. Throughout these travels, she continued to paint  the sights and people she encountered. This oil painting on a wooden panel was painted during a journey to Cambodia. It depicts a young girl focused on her work. In this portrait, we can perceive a profound sense of kindness and tranquility. Dimensions : 33 x 23.5 cm / 13 x 9.25 inches Dating: between 1925-1930, the period when Léa Lafugie traveled to Asia. This artwork comes from the renowned collection of Jean-Paul Gérard-Pau. Signed Lafugie.

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